Atelier du 20 février : écriture automatique
Paraître :
Les étoiles à la tombée du jour.
L’enfant attendu
La nouvelle d’aujourd’hui dans le journal de demain
Il apparaît que les choses ne sont pas comme vous le dites !
Le paraître est quelque fois trompeur
Chercher l’être derrière le par-être
Apparaître tel qu’on est alors qu’on change sans s’en apercevoir.
Surprendre :
Cela peut être agréable d’être surpris.
Je me surprends souvent à défaut de surprendre les autres.
C’est ce laisser aller à l’inattendu , à la surprise, au hasard, à la création du moment.
Cet instant qui transforme la monotonie du quotidien.
Se laisser surprendre par surprise, si l’intention est bonne.
Surgir :
Vroom, vrooooommmm, d’abord le bruit du moteur, puis le bolide après le virage
Le diable sur son ressort écraser par le couvercle attend la main facétieuse qui va le libérer.
L’étoile filante dans le firmament d’un ciel d’été
Voir :
Faire l’aveugle fut un jeu d’enfant, mais être aveugle fut mon angoisse d’ado
Même le nez au milieu de la figure, on ne le voit pas toujours
Les cônes et les bâtons, au fond de la rétine, dessinent en couleur le paysage
Ce que les yeux ne voit pas, le cœur le voit.
Suspendre :
Les costumes des comédiens après la représentation, leur personnage fictif pour un moment au repos sur les cintres des portants
Au dessus de la rivière, la toile d’araignée nargue les ablettes
L’enfant accroché au cou de son père en quête d’un tour de manége
Le linge sur la corde sèche au vent de midi
La corde au cou, il se balance, l’autre vise, arrivera-t-il à tirer juste, le temps suspendu.
Vouloir :
N’est pas pouvoir, quoi qu’on en dise
Pourquoi faire ?
Veux, veux pas, accepter de se tromper
Beaucoup de choses sont faites ou dites sans le vouloir, apparemment. Je le crois en partie
Le roi dit « Je veux », le peuple répond « Nous voulons »
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Atelier du 20 février
L’ardoise
Née de roches sédimentaires
Formées il y a des millénaires
Couvrant maison de montagne
Ou toit de Bretagne
Des Alpes aux Pyrénées
De l’Aveyron au Dauphiné
Offrant de tes reflets moirés
Ta couleur gris bleuté
Tu te prêtes à l’écriture
Du petit écolier
Qui sans peur des ratures
Peut facilement l’effacer
La craie et le chiffon
Tes fidèles compagnons
Trop lourde à porter
A l’école tu es gardée
Le temps a passé
De l’école on t’a chassée
Sur les toits tu es restée
En souvenir on t’a gardée.
Geneviève, 2012
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